1 Point information Plus de renseignements
2 Four à pain En usage dés le XVI ème siècle. Autrefois chaque famille faisait son pain. Il y avait plusieurs fours, au village et dans les écarts. Chacun, à tour de rôle, était chargé d’approvisionner en bois et d’entretenir le feu. Remarquer la voute d’arêtes. restauré en 2001.
3 Cavexpo Plus d’informations
4 Chapelle Saint sébastien (1480 – 1485) Ce petit édifice, classé monument historique depuis 1947, marque la limite nord de l’agglomération ancienne. Dédiée à St-Sébastien, puis plus tard à St-Roch, tous deux protecteurs contre les épidémies, cette chapelle devait empêcher les pestes de pénétrer dans le village. A l’intérieur, le mur de l’abside est décoré d’une peinture composée à la manière d’un polyptique peint en trompe-l’œil, signé Andréa de Cella et datée de 1516.
Le peintre, originaire de Finale en Ligurie, exécutera divers chantiers entre 1510 et 1534, dans le Comté de Nice. Il est un intéressant exemple de « peintre naïf niçois ». En 1999, une première phase de restauration a mis à jour, au dessus du porche d’entrée, une curieuse peinture représentant le Paradis Terrestre.
5 Eglise Notre Dame de la Nativité (1650) Curieux clocher avec un toit de bardeaux en demi-cercle, épousant les contour de l’ancienne abside du XIIIème siècle, encore visible. Modification de l’orientation à partir de 1650. Autel au riche décor baroque. Dans le canton de Guillaumes, c’est l’église la plus riche en peintures, pour la plupart du XVIIème siècle, dont cinq œuvres de Jean et de Joseph André de Castellane.
Actuellement fermée dans l’attente de travaux de sécurisation.
6 Salle d’exposition de l’ancienne Mairie Plus d’informations
7 Chapelle Notre Dame du Rosaire (1635) Chapelle des Pénitents blancs construite vers le milieu du XVIIème. Elle devient lieu de culte de la Confrérie du Rosaire en 1723. Restaurée en 1991, c’est aujourd’hui un sanctuaire d’art religieux ou sont rassemblés plusieurs tableaux et objets provenant de différentes chapelles rurales de la commune.
8 Espace d’exposition du Lavoir Plus d’informations
9 Espace bornes frontière On trouve encore aujourd’hui des vestiges de la présence de la frontière entre les royaumes de France et de Piémont-Sardaigne (la commune d’Entraunes fut intégrée au Duché de Savoie dès 1388). Celle-ci était à l’époque régulièrement et soigneusement marquée par des bornes gravées sur des rochers ou des blocs dressés (dalles de grès d’Annot). En 1823, après la première annexion de la région à la France, le bornage est rénové. Les bornes sont alors remplacées, à l’exception de celles situées sur les cols qui sont simplement re-gravées. Un lys de France et une croix de Savoie ornent aujourd’hui ces bornes qui sont soigneusement répertoriées dans un registre. C’est à l’instigation de Luc Thevenon, conservateur en chef du musée Masséna à Nice, qu’une opération de moulage de bornes frontières, en vue de leur sauvegarde, a été effectuée sur la commune d’Entraunes, aux alentours du col de la Cayolle. L’une d’elles, remplacée in situ par un moulage, est visible sur la place de la Mairie. Elle est datée de 1761 et témoigne de la signature d’un traité amical entre Louis XV et Charles-Emmanuel III, duc de Savoie.